san pedro / pichelimu road trip

outdoor camping experience #1 ----------------- where we woke up. nice surprise, indeed!


a fishing boat in portofino ---------------------- some washed up beauties



the second "camping sauvage" - not as nice ------------- sunset on the road

On part donc de san pedro de nuit pour rejoindre le sud. La route s'avére longue, trés longue et il nous faut pas moins de 3 jours de route entiers pour rejoindre le petit village de Pichelimu et sa gauche magique (pour nos amis surfeurs).

Une premiere étape nous emmene a Portofino, spot de surf réputé du nord du pays. On y arrive vers les 2h du mat, il fait nuit noir et on décide de planter la tente sur le parking. Heureusement, Ludo et Marie ont opté pour la deux secondes et ils savent la manier (cf le petit film..) On passe ainsi la nuit tous les 4 dans la tente 2 places, plutót serrés mais bien content de dormir au chaud.

Au matin, c'est une belle surprise de retrouver la mer que nous avions quitté depuis le Belize. Malheureusement, toujours pas de vagues (ludo etait venu au chili principalement pour ses vagues, vagues qu'il cherche encore apres 3 semaines de voyages...) donc on continue le long de la cote.

Baya inglesa nous offre l'occasion de déguster les poissons de roche (déconseillé) en bord de mer. Marie sent la brise se lever et decide de se mettre a l'eau en kitesurf pour nous offrir une belle démonstration.

Le soir, quand il fait un peu moins chaud, on repart sur la route sur fond musical de rolling stone (la version bachetienne de angie vaut le coup d'oreille) et d'edith piaf (apres 3 jours ca casse un peu les oreilles quand meme). On arrive les minuit et cette fois, on décide de se mettre dans un champ que l'on croit pres de la plage et plutot isolé. Erreur, a peine allongé, on entend deux gars de faire un petit karaoke a 100m. Finalement, apres 10 minutes, tout le monde s'endort de fatigue mais les filles ne se sentent pas rassuré. 1h plus tard, une voiture passe a cote de la tente et klaxonne. J'ouvre la tente pour voir ce qui se passe et s'en suit un petit quadrilogue mémorable que je voudrais partager :

Seb : c'est quoi ce bordel (ouverture de tente)
Karis, juste réveillée en panique : ils arrivent, ils viennent nous chercher (on se demande encore si ils référe á la police, aux extra-terrestres ou alors aux monstres chilien du terrain vague)
Marie, qui vient de conduire pendant deux jours non stop et qui a seulement dormi 1 h jusque la:
c'est bon, on se casse. je peux conduire, je suis en forme, faut pas trainer !
Enfin, Ludo, royal et ferme qui sait gérer les situations de panique (peut etre son passe de mns vieu boucalien...) :
Les filles, on se calme, je suis crevé, on se rendort et on se tait.

Ainsi se termine la session panique en pleine nuit et sur ces mots, tout le monde se rendort jusqu'au petit matin. Toujours pas de vague (ludo commence vraiment a etre exaspéré) et on continue vers le sud, cette fois, bien motivé pour mettre un terme a ce voyage sans fin de plus de 2000 kms.

On se pose pour un petit dej a Reñaca avant de rejoindre le spot de surf de viña del mar ou Ludo va mettre d'accord les surfeurs locaux. En fin de journée, on rejoint enfin Pichelimu juste a temps pour une petite session avant la nuit sur la fameuse vague qui ne casse jamais. On se loue un appart pour quatre avec cuisine et salon : une vraie petite maison en bord de mer. Bref, le bonheur apres 3 jours de voiture non stop et 2 nuits a 4 en tente deux secondes.

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what can i tell you ...three days in the car driving almost non-stop is a lot more tiring that one might imagine. it is no wonder chile is known as the thin country as it just goes on and on and on and on...forever!

we did have some good moments, such as camping in the wild (both nights), ludo's singing lesson to "the rolling stones - angie" and the visitors we had on the final evening/ morning. oh, and i can't forget the extracts read out of a certain french guidebook which provided endless giggles.

let me begin with explaining the camping expedition. so ludo and marie bought along their "2 second" tent, meant for 2 maximum 3 people. i don't think the people at quechua ever imagined that 4 grown people might fit and actually manage to sleep in such a small space. well, i can honestly say that we did it. personally, i think it was due to the extent of our exhaustion that granted us this pleasure.
on our final night out in the wild, we were briefly visited by a few local boozers in a 4x4. the tale is thus:

the arrival of the boozers in full force.
seb : what the "bleep" is going on (in french of course)?
me : (in an absolute panic) oh no! they have arrived!!!! quickly, close the tent!! (i don't know who on earth i was thinking of...that's what you get for sleeping out in the wild in a tent too small for too many nights in a row)
marie : oh no! oh no! i'm ok to drive guys. let's go! (i must add that marie had just driven 8 hours straight and had slept not even two hours)
ludo : (hearing absolutely non of it) that's crazy. girls calm down. i'm going to sleep...

looking back at this momentous experience, i have to laugh out loud! the things one does and thinks at 4am. glad to say, i was not the only one - thanks marie ;)

this provided much laughters all the way until breakfast (of fresh raspberries) in renaca, a lovely town on the coast. at last, we were getting closer to our destination hence a little surf stop over in vina del mer then - drum roll - pichelimu.

ludo mastering the art of opening the "two-second" tent in the middle of nowhere at an ungodly hour: